Je pense donc je grimpe.

jeudi 26 juillet 2012

F. Comment réduire le risque d'avalanche: la méthode MUNTER

RÉDUIRE LE RISQUE SANS ÊTRE UN SPÉCIALISTE


La   méthode   Munter   permet   au   skieur   novice   comme   expérimenté   d'optimiser   la préparation  et   la   conduite   d'une   sortie   afin   de   décider   d'y   aller   ou   de   ne   pas   y aller.   Cet   outil   ne   fait   pas  appel   à   de   grandes   connaissances.   Il   est   utilisé  en Suisse   depuis   une   douzaine   d'années  par   les   écoles   de   guides   et   le   Club   alpin.

Werner   Munter   a   mis   au   point   une   stratégie  dont  l'objectif   est  pour   le  skieur  de réduire  la   probabilité   d'être   pris   dans   une   avalanche,  alors   que   la   science   et  les montagnards   les  plus   expérimentés   restent   impuissants   dans  l'évaluation   précise de la stabilité d'une pente. La « méthode Munter » repose sur deux démarches simples qui se complètent afin  d'aboutir   à   une   décision   de   type   oui   ou   non  (j'y   vais   ou   je change   d'itinéraire).   Dans   un  premier   temps,   il   s'agit   d'évaluer   puis   ensuite  de décider. L'évaluation est réalisée à l'aide de la formule 3 x 3.

La décision finale est prise grâce à la méthode de réduction. L'objectif  de la « méthode Munter » est d'être capable de prendre de manière autonome, dans des conditions à risques et dans un laps de temps  réduit,   une   décision   dont   l'enjeu   peut   être   vital  alors qu'on ne dispose que «d'informations incertaines, lacunaires et contradictoires». À portée de tous, sa méthode ne   nécessite   pas   de   connaissances   approfondies   en   nivologie. 

Une   fois   que   vous aurez lu cette « Pédago », il vous est conseillé de découper ou de photocopier le tableau de la formule 3 x 3 et la fiche résumant la méthode de réduction pour pouvoir l'utiliser directement.


LA FORMULE 3 X 3


Avec la formule 3 x 3, le chercheur a formalisé les questions que tout skieur-alpiniste se pose (ou devrait se poser !) à la maison en préparant sa course, en arrivant sur le terrain et enfin devant une pente devant laquelle il doit prendre une décision. Cette formule fonctionne comme   un   aide-mémoire   dont   l'objectif   est   d'optimiser   la   préparation   et   la conduite d'une course. Elle se compose de trois critères (les conditions, le terrain et le facteur humain) lesquels s'appliquent à trois niveaux géographiques (régional, local, zonal).Il s'agit   d'apprécier   le   danger   d'avalanche   en   trois  phases afin d'établir un diagnostic global aboutissant à un résultat de type oui (je peux y aller) ou non (je renonce). Au cours de cette phase, Munter précise que « l'impression subjective et l'intuition peuvent également entrer en ligne  de compte  »   notamment   au   niveau   local   et   zonal.  À chaque niveau géographique, le skieur doit se demander  si   les   conditions   nivologiques,  la   nature   du terrain et le niveau du groupe permettent d'envisager la course. Si la formule 3 x 3 ou « les tripes disent NON, il s'agit d'un NON définitif ». Si la réponse est oui, il faut valider ce résultat à l'aide de la méthode de réduction (voir les chapitres 3, 4 et 5).

Ce tableau fonctionne comme une succession d'éléments  à   recueillir   et   à   analyser   en passant   progressivement   de   critères   grossiers   vers   des   critères   de   plus   en   plus fins.  Cette   démarche   tolère   d'éventuelles   erreurs.  On   peut   contrôler   en   cours   de route   les   informations,   les   prévisions   et   les   suppositions   faites   à   la   maison  et modifier au fur et à mesure du cheminement le résultat final (oui ou non). À ce titre, cette formule invite le skieur à s'interroger en permanence sur le niveau de risques et   à   remettre   en   cause   ses   premières   impressions   dès   qu'il   obtient   des informations nouvelles.

LES SIGNAUX D'ALARME


Werner   Munter   a   identifié   des   signes   perceptibles   par   la   vue   et   l'ouïe,   signaux «nécessaires et suffisants»  pour   alerter   le   skieur   sur   la   présence   d'un   fort   danger d'avalanche. Ces signaux d'alarme sont au nombre de quatre.

> bruits de « voum » et fissures quand on avance sur la neige,
> départs spontanés de plaques de neige,
> déclenchement à distance,
> vibration dans le manteau neigeux.

Attention!


L'absence de ces signaux d'alarme ne signifie pas que la situation est sans danger.

Un  vent fort, un  groupe  bruyant  peuvent facilement masquer un bruit de  «voum». Une vibration dans le manteau neigeux est parfois difficilement perceptible.

Comme un pense-bête, le tableau suivant recense de manière très détaillée toutes les questions qu'un skieur peut être amené à se poser spontanément en préparant sa course puis sur le terrain. L'objectif n'est pas d'apprendre par coeur toutes ces questions mais de vérifier à la manière d'un pilote si tous les voyants sont au vert avant de décoller.




LES QUANTITÉS CRITIQUES DE NEIGE FRAÎCHE (QCNF) POUR LES SKIEURS 


Werner   Munter   a   défini   des   seuils   de   neige   fraîche,   c'est-à-dire   tombée   dans   les trois   derniers   jours,   au-delà   desquels   un   skieur   se   trouve   localement  dans   une situation de risques équivalents au niveau 3 (marqué) sur l'échelle européenne du danger d'avalanche. Ces QCNF n'ont pas la même valeur en fonction des conditions climatiques   qui   accompagnent   la   chute   de   neige.   Ces   seuils   permettent   au randonneur de réévaluer le niveau de risques annoncé par le bulletin nivologique au cours   d'une   journée   ou   d'un   raid   de   plusieurs   jours.   Il   est   à   noter   que   le dépassement   de   la   QCNF   s'accompagne  fréquemment de signaux d'alarme  :  bruits de «voum», déclenchements spontanés ...

Les quantités critiques de neige fraîche sont atteintes quand il tombe sur une durée de un à trois jours :

> 10-20 cm par conditions défavorables,
> 20-30 cm par conditions moyennes (conditions  favorables   et   défavorables   sont mêlées),
> 30-60 cm par conditions favorables.

Conditions défavorables :

> vent fort (autour de 50 km/h),
> basses températures (moins de - 8 °C),
> croûte   de   fonte,   givre,   glace   vive   ou   couches   de   neige   très   anciennes   sur lesquelles la nouvelle se dépose.

Conditions favorables :

> vent faible,
> température proche de 0°C surtout en début de précipitation,
> pluie devenant progressivement de la neige.

OBJECTIFS ET FONDEMENTS DE LA MÉTHODE DE RÉDUCTION


«(. ..) puisque le hasard procède avec méthode, il nous faut lecombattre avec ses propres armes. Nous nous servons alors de la mathématique du hasard (Pascal), à savoir le calcul des probabilités. »
W. Munter

La méthode de réduction professionnelle mise au point en 1992 est un modèle probabiliste de décisions combinant cinq variables considérées par le chercheur comme déterminantes dans le déclenchement d'une avalanche :

> degré de danger (estimé à partir du bulletin nivologique),
> inclinaison de la pente (estimée sur la carte, à l'oeil ou à l'aide des bâtons ou d'un clinomètre),
> exposition de la pente (nord, sud, est, ouest),
> fréquence à laquelle la pente est parcourue,
> taille du groupe et des distances entre les skieurs.

Dans la mesure où il est actuellement impossible « d'identifier des endroits dangereux isolés sur le terrain », la méthode de réduction propose d'évaluer un potentiel de danger que l'on va tenter d'atténuer en le divisant par des facteurs de réduction afin de parvenir à un risque résiduel. Reste à savoir si nous sommes prêts en tant qu'individu et/ou responsable de groupe à prendre ce risque résiduel. Werner Munter parle de « risque socialement acceptable » qui correspond au risque lié à la conduite d'une voiture (soit un risque létal de 1 pour 100.000 courses). Pour les lecteurs qui souhaitent aller plus loin, les fondements statistiques de la méthode de réduction sont détaillés dans l'ouvrage du chercheur.

LA MÉTHODE DE RÉDUCTION ÉLÉMENTAIRE


Pour les skieurs peu familiers de la neige sauvage, Werner Munter a mis au point en 1997 une méthode de  réduction  élémentaire. Celle-ci ne demande pas de  solides  connaissances  du manteau neigeux.

ll offre une marge de manoeuvre moins importante que la méthode de réduction   professionnelle mais   permet   d'éviter   les   grosses   erreurs d'appréciation du risque d'avalanche.

La méthode de réduction élémentaire est basée sur le bulletin nivologique et la raideur des pentes convoitées. On peut la résumer à trois recommandations :

> par risque limité (2 sur l'échelle européenne), ne pas fréquenter des pentes de plus de 39°,
> par risque marqué (3), skier dans des pentes inférieures à 35°,
> par risque fort (4), skier dans des pentes inférieures à 30°.


Son fonctionnement est très simple : on détermine les secteurs et les altitudes où le danger est considéré comme marqué (niveau 3) par le bulletin nivologique. (ex : danger marqué au-dessus de 1800 mètres dans les pentes orientées NO-N-NE et E) que l'on marque en noir sur la rose des vents (ci-dessus). Le reste des secteurs (limité) demeure en blanc.

Dans le secteur noir, on reste en dessous de 35°. Dans la zone en blanc, on n'atteint pas 40°.

On respecte des distances de délestage de 10 mètres à la montée et davantage à la descente dans les pentes raides (celles où l'on fait des conversions) sans traces.

LA MÉTHODE DE RÉDUCTION PROFESSIONNELLE


Cette méthode élaborée offre une marge de manœuvre plus importante que la méthode de réduction   élémentaire.   Elle   a  été   développée   pour   des   personnes   en   situation d'encadrement (guides, chefs de course) possédant déjà une bonne expérience de la neige et sachant évaluer l'inclinaison de la pente sur la carte comme sur le terrain. Elle est aussi à la portée de tout pratiquant régulier.

PREMIÈRE ÉTAPE : DÉFINIR LE POTENTIEL DE DANGER  


Le   point   de   départ   est   le   niveau   de   risques   annoncé   par   le   bulletin   de   risques d'avalanches. 

Par   risque   1   (faible),   le   coefficient   attribué   au   potentiel   de   danger est   2. 

Par   risque   2   (limité),   le   coefficient   est   de   4,   etc.   (voir   ci-dessous).   Les recherches   de   Munter   sur   une   centaine   d'accidents   d'avalanches   ayant   causé   des victimes   ont   révélé   que   le   potentiel   de   danger   est   doublé   dès   que   l'on   passe   au degré de danger supérieur.


Par risque 5 (coefficient de 32!), il est conseillé de changer de massif ou de rester à la maison.

DEUXIÈME ÉTAPE


La   valeur   de   ce   potentiel   de   danger   est   divisée   par   un   ou   plusieurs   facteurs  de réduction   du   risque   que   l'on   multiplie   entre   eux.   Le   risque   résiduel   doit   être inférieur   ou   égal   à   1   afin   de   rester   dans   les   limites   d'un   risque  «  socialement acceptable ». Le skieur doit rechercher des pentes, des orientations ou adopter des comportements de groupe qui permettront de réduire le potentiel de danger. Cette opération est réalisée à la maison pour le choix de la course, au départ de la sortie pour le choix de l'itinéraire et finalement devant une pente suspecte.

LES FACTEURS DE RÉDUCTION


Facteur de réduction de première classe (raideur de la pente) :
> Si la partie la plus raide de la pente est comprise entre 35° et 39° (moins de 40°) : facteur de réduction 2.
> Si la partie la plus raide de la pente est à 35° : facteur de réduction 3.
> Si la partie la plus raide de la pente est comprise entre 30° et 34°           (moins de 35°) : facteur de réduction 4.

Attention!   

Par neige mouillée, aucun facteur de réduction de deuxième classe ne peut être appliqué.
> Renoncer au secteur nord (pentes orientées NO-N-NE) :facteur de réduction 2.
> Renoncer à la moitié nord (pentes orientées O-NO-N-NE-E) :facteur de réduction 3.
> Éviter les secteurs à risques définis par le bulletin : facteur de réduction 4.

Facteur de réduction de troisième classe (fréquentation et mesures de précaution) :

> La pente est parcourue fréquemment (traces visibles) :facteur de réduction 2.
> Grand groupe (plus de 4 personnes) avec distances de délestage
(10 mètres à la montée, davantage à la descente) : facteur de réduction 2.
> Petit groupe (2 à 4 personnes) sans distance : facteur de réduction 2.
> Petit groupe avec distance de délestage : facteur de réduction 3.

RÈGLES D'UTILISATION


> Par danger FAIBLE, on peut choisir n'importe quel facteur de réduction car un seul permet de rendre le risque acceptable.
> Par danger LIMITE, on choisit librement deux facteurs de réduction.
> Par   danger   MARQUÉ,   il   faut   choisir   un   facteur   de   première   classe,   un   facteur   de deuxième classe et un facteur de troisième classe.
> Si   par   danger   MARQUÉ   aucun   facteur   de   deuxième   classe   n'est   applicable   (neige mouillée ou secteur nord sans traces), il faut rester en dessous de 35° et respecter des distances de délestage.
> Par danger FORT, se limiter aux pentes dans lesquelles on peut monter sans conversion (moins de 30°).

PRÉCAUTION SUR L'UTILISATION DE LA MÉTHODE DE RÉDUCTION


> Si la quantité critique de neige fraîche est atteinte, le facteur de réduction 4 « renoncer aux pentes et aux altitudes décrites comme critique parle bulletin des avalanches » ne peut plus être utilisé.
> A l'écoute du bulletin nivologique, ne prendre en compte que la pente dont le degré de danger est le moins favorable dans l'évaluation du potentiel de danger. (Si le danger est marqué en nord et limité en sud, on retient marqué, coef. 8).
> La méthode de réduction doit être appliquée en complément de la formule 3 x 3.

Ne jamais se contenter de la méthode de réduction pour prendre une décision.

> La méthode de réduction n'est pour l'instant applicable que dans les Alpes.
> Souvent parcouru signifie : traces nombreuses et visibles après chaque chute de neige y compris dans les zones potentielles de rupture.
> Les petits couloirs et les dépressions ont plusieurs expositions (exemple un couloir ouest bordé par des pentes nord). La partie la plus raide d'un couloir ne se situe pas dans l'axe mais sur ses parois latérales.
> Attention aux pentes présentant un profil en forme de S quand on mesure l'inclinaison sur la carte. Certaines portions peuvent être nettement plus raides sur le terrain.

Exemples:

1)  Par risque 3 (marqué), deux skieurs traversent une pente orientée nord à 36° en se suivant. Risque 3 = coef. 8 divisé par 2 x 2 (la partie la plus raide de la pente est comprise   entre  35°  et  39°)  x  (petit   groupe  sans   distance).   Cela   donne  un   risque résiduel de 2. Conclusion, je renonce à cette pente et je cherche un autre itinéraire.

2)  Par risque 3, deux skieurs délaissent le secteur nord et choisissent de traverser une pente orientée ONO inclinée à 36°. Risque 3 = coef. 8 divisé par 2 x 2 x 2. Cela donne un risque résiduel de 1. Conclusion, je peux y aller si mon diagnostic local réalisé à l'aide de la formule 3 x 3 était déjà positif !

CRITIQUES DE LA MÉTHODE DE RÉDUCTION PROFESSIONNELLE


La méthode de réduction suscite aujourd'hui en France comme hier en Suisse des réactions qui vont de l'enthousiasme à la critique la plus vive.

L'une des principales critiques porte sur les facteurs de réduction de première classe. Selon la méthode   de   réduction,   une   pente   de   36°   (facteur   de   réduction   2)   serait   deux   fois   plus dangereuse qu'une pente à 34° (facteur de réduction 4). À cette critique, le chercheur suisse répond que le risque de déclenchement n'augmente pas brutalement d'un degré à l'autre mais de manière continue.

Rien n'empêche le skieur qui n'est pas sûr de son estimation de la pente de prendre une valeur intermédiaire (exemple  :  pour une pente évaluée entre 33° et 36°, choisir un facteur de réduction de 3). Pour éviter toute erreur, Munter précise que l'on peut dans le doute rajouter un degré à son estimation de la pente. L'autre critique concerne les facteurs de réduction de deuxième  classe (orientation). Une  analyse statistique  des accidents  mortels  a conduit  le chercheur à considérer le versant nord dans son ensemble (O-NO-N-NE-E) comme étant le plus dangereux. Ses détracteurs lui objectent que le fait qu'une majorité d'accidents ait lieu en versant nord ne signifie pas qu'il soit le plus dangereux mais peut juste indiquer qu'il est le plus   fréquenté.   La   pertinence   des   facteurs   de   réduction   de   deuxième   classe   serait   donc contestable.

Enfin, les méthodes de réduction ont été mises au point sur la base de statistiques d'accidents et de répartition du niveau de risques annoncés par le bulletin d'avalanches en Suisse. Sur une période de dix ans (entre 1996 et 2006), le risque 4 a fait l'objet en Suisse de 2 % des annonces, alors qu'il constitue 8 % des annonces en France. Le risque 3 fait, quant à lui, l'objet en moyenne chaque hiver de 31 % des annonces en Suisse contre 37 % en France. Les nivologues suisses ont une interprétation plus large du risque 3, intégrant dans ce degré (marqué) des situations qui seraient dans de rares cas classées en France en niveau 4 (fort).

Les méthodes de réduction élémentaires comme professionnelles ayant pour point de départ le niveau de risque annoncé par le bulletin, on peut conclure qu'appliqués en France, ces outils offriront une marge de manoeuvre moindre que mis en oeuvre chez nos voisins helvétiques.

Un effort d'harmonisation des bulletins entre les différents pays européens est en cours.

Malgré ses limites, cette méthode a fait ses preuves. Ce n'est pas un simple outil pédagogique mais une véritable aide à la décision qui mériterait d'être davantage connue et enseignée en France.

LES OUTILS DE LA MÉTHODE MUNTER


L’INCLINOMÈTRE

Faire   coïncider   l'espace   entre  deux   courbes  de   niveau   sur  une   carte  au   1/25.000 (dont   l’équidistance   des   courbes   de   niveaux   est   de   20m)   avec   la   trame   de l'inclinomètre. Lire le plus grand chiffre auquel on rajoute un degré. Attention! Ce résultat n'est qu'une estimation.


LA ROSE DES VENTS DE LA MÉTHODE ÉLÉMENTAIRE



Détermination de l’inclinaison d’une pente avec des bâtons de ski


Réglez le bâton de ski sur 1m30 de haut.


Limitations liées à l’inclinaison et l’exposition de la pente


Analyse du risque selon l’intensité du danger indiqué par le bulletin d’avalanches.

Si l’exposition et l’inclinaison entrent en jeu, il faut établir dans quelle mesure la méthode de réduction   peut  être   appliquée.   Si  le  danger   est  limité,   on   peut  appliquer   la   méthode   de réduction dans un secteur nord dans des pentes inclinées à moins de 35°. Dans des pentes de 35° à 39°, il faut respecter une distance* de délestage ou bien vérifier que les pentes ont été parcourues après chaque chute de neige.

Annexe


Source


Montagne Magazine N° 311 de Novembre 2006


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